Consommés de temps en temps et en quantité raisonnable, les produits sucrés sont compatibles avec un bon équilibre nutritionnel : de la confiture sur les tartines au petit-déjeuner, quelques biscuits pour le goûter… Calyxis vous apporte quelques conseils pour que vos douceurs préférées ne deviennent pas les pires ennemies de votre santé.
Sous le nom sucre, on retrouve le sucre visible : celui que l’on rajoute dans nos aliments. On peut aisément en connaître et en contrôler la quantité. Le sucre caché est quant à lui présent naturellement dans certains aliments. On retrouve dans les fruits, mais également dans des produits cuisinés comme les viennoiseries et les desserts. Il est dans ce cas très difficile d’en évaluer la quantité.
Le sucre porte également le nom de glucide. Principales sources d’énergie, les glucides sont aussi importants pour notre corps que les protéines, les lipides, les vitamines ou encore l’eau. Les bons glucides, que l’on appelle généralement sucres lents, se diffusent lentement dans l’organisme en évitant l’élévation brutale de la glycémie (le taux de sucre dans le sang). Ils constituent une source intéressante d’énergie de longue durée pour les sportifs, les étudiants ou les travailleurs qui redoutent la panne d’énergie. On les retrouve principalement dans les légumes secs, les pâtes, le riz complet et le soja.
55 % de l’énergie totale (soit la moitié des aliments de la journée) devraient être apportées par les glucides. Parmi ces 55 %, seuls 10 % proviennent des glucides simples (ceux responsables du goût sucré).
En considérant un apport calorique de 1850 kcal/jour pour un enfant de 7 à 10 ans, la ration quotidienne de produits sucrés ne doit pas dépasser 45 à 50 kcal par jour. Cela représente 9 à 10 morceaux de sucre. Pour les adultes, elle doit se limiter à l’équivalent de 11 à 13 morceaux de sucre (avec un apport de 2200 kcal/j pour une femme et 2 500 kcal/j pour un homme).
Le sucre, visible ou caché, est calorique. Consommé avec excès, il participe à la prise de poids, au développement du diabète et à l’apparition de caries dentaires (lorsque l’on ne se brosse pas rigoureusement les dents).
« Je prendrais bien un dessert pour finir sur une note sucrée ». Tout le monde a déjà ressenti ce besoin. On se tourne généralement vers des desserts gourmands et bien sûr, très sucrés. Dans ce cas, préférez plutôt un fruit. Au-delà des sucres naturellement présents dans sa composition, il contient aussi des fibres et des vitamines. Ces éléments contribuent mieux au rassasiement et permettent ainsi de ne pas avoir faim plus tard. Si vous êtes un adepte des laitages comme les yaourts, vous pouvez également remplacer le sucre par des dés de fruits ou de la compote sans sucre ajoutés.
Se priver n’est pas nécessaire. Pour consommer du sucre de façon plus raisonnée, vous pouvez augmenter votre consommation de glucides complexes (présent dans le pain, les céréales et les légumes secs) en l’adaptant selon la faim.
Et enfin, ajustez le dosage de sucre dans vos boissons chaudes comme le café, le thé, la tisane ou le chocolat chaud.
Réglez le problème à la source. Pour éviter les tentations chez les enfants et les adolescents, limitez l’achat de produits industriels riches en sucre raffiné (céréales du petit-déjeuner, pain blanc, flocons de pommes de terre, etc). S’ils ne sont pas dans le placard, l’envie ne se fera pas ressentir.
De plus, apprécier les produits sucrés, c’est savoir ne pas en abuser. Apprenez aux enfants à les consommer de façon occasionnelle et en quantité raisonnable. En mettant à leur disposition une corbeille de fruits bien garnie, ils prendront l’habitude de favoriser des produits meilleurs pour leur santé.